Mon bateau est au sec à Camaret sur mer, et moi je parcours la France et l'Europe pour présenter mes projets de courses, mon écurie... Beaucoup de belles rencontres, d'engouement autour du Figaro, de mon entreprise.

Cette période est souvent critique pour les coureurs qui comme moi travaillent à la mise en place d'un projet puisque du montant des partenariats signés et du timing de ces signatures dépendent souvent la mise en chantier et le retour à l'eau du bateau pour les premiers entraînements et la progression sportive.

Démarchage, phoning, rendez-vous... On laisse de coté le ciré et les bottes pour revêtir le costume et la "commercial attitude". Comme le dit Nicolas Cage in "Lord of war", "on passe beaucoup de temps au téléphone et on use ses chaussures" . C'est une partie du métier de navigateur. Peut être la plus importante, car sans partenaire, on est cloué à terre. J'en ai fait l'expérience cette saison et je bien suis décidé à ne pas renouveler l'expérience l'an prochain. Alors on travaille, on communique, on rencontre, on explique.... Pour ensuite convaincre.

 

J'aime définitivement cette vie par sa diversité et ses challenges permanents!